La ville de Nice a lancé une expérimentation depuis lundi pour accroître la sécurité au sein des écoles primaires.
Dans chacun des trois établissements de la commune concernés par ce test, un policier est dorénavant posté à l'entrée afin d'assurer une surveillance «permanente». Il s'agit d'agents de la police municipale non armés.
Ces policiers sont présents au moment de l'entrée et de la sortie des élèves, tandis qu'ils surveillent les écoles via des écrans depuis un local situé à proximité, pendant le reste de la journée.
Lancement de l’expérimentation des policiers municipaux non-armés dans les écoles, une nouvelle étape pour assurer la sécurité des élèves. pic.twitter.com/8wuJnvC1os
— Christian Estrosi (@cestrosi) 13 avril 2018
Le port d'arme en question
Avant d'être envisagée en l'état, cette surveillance devait être initialement assurée, du voeu du maire de Nice, Christian Estrosi, par des policiers armés. A l'époque, cette mesure avait été rejetée par la ministre de l'Education en poste, Najat Vallaud-Belkacem.
L'association de parents d'élèves, FCPE, avait également demandé «l'abandon de cette mesure purement idéologique et absurdement coûteuse».
Le ministre de l'Education nationale actuel, Jean-Michel Blanquer, a quant à lui donné son feu vert à l'expérimentation à condition qu'elle n'implique aucune arme.
«Cela permet de tester des choses à petite échelle et de voir ce que cela donne. J'ai demandé à que cela soit non armé», avait-il déclaré au micro de France Inter, le 28 janvier dernier.
Si l'expérience s'avère concluante, elle pourrait être étendue à toutes les écoles volontaires de la ville dès la rentrée prochaine.