Samedi soir, quatre personnes ont été tuées et sept autres blessées dans un attentat suicide revendiqué par Daesh contre le siège d'un parti politique dans l'ouest de l'Irak.
«Deux kamikazes déguisés en militaires sont entrés au siège du parti al-Hal», l'un des plus importants de la province d'Al-Anbar, a rapporté à l'AFP un responsable des services de sécurité locaux, sous le couvert de l'anonymat.
L'un d'eux a «fait détoner sa ceinture d'explosif alors que des dirigeants politiques tenaient une réunion» dans ce QG de campagne de la ville de Hit, à environ 200 km à l'ouest de Bagdad, a de son côté expliqué à l'AFP le général Qassem al-Mohammadi, chargé des opérations de l'armée dans cette zone.
«Trois membres des forces de sécurité ont été tués et sept personnes, dont la candidate à la députation Zineb Abdel Hamid al-Hiti, ont été blessées», a-t-il poursuivi. Une quatrième personne, un employé municipal, a succombé à ses blessures dimanche matin.
Le second kamikaze avait lui aussi actionné sa ceinture d'explosifs par la suite, sans toutefois faire de victime.
Cette attaque est survenue dans la province désertique et tribale d'Al-Anbar peuplée en écrasante majorité de musulmans sunnites, minoritaires à l'échelle de l'Irak où plus de deux tiers des habitants sont des musulmans chiites.