«Sur les 17 députés de La France Insoumise, cinq ont reçu des menaces de mort», a déclaré leur chef de file Jean-Luc Mélenchon, dimanche, lors du «Grand rendez-vous» d'Europe 1, CNews et les Echos.
Le député marseillais et ancien candidat à la présidentielle avait également été menacé de mort lors de la campagne des législatives en juin dernier. Jean-Luc Mélenchon avait demandé à être placé sous protection policière. Une requête refusée, bien que l'auteur des menaces ait été arrêté le 28 mai dernier.
L'individu avait été arrêté et mis en examen dans l'enquête sur un projet d'attentat d'ultra-droite. D'ailleurs, l'homme était un ancien militant royaliste d'Action Française en Provence. Huit autres suspects avaient été arrêtés.
Dimanche, le député La France Insoumise a déploré «la recrudescence d'un extrémisme d'extrême droite extrêmement violent, dans toutes sortes de villes, qui va jusqu'à des tentatives d'assassinat». Pour Jean-Luc Mélenchon, «l'extrême droite doit être prise au sérieux comme danger de violence et de meurtre. C'est eux qui attaquent à Montpellier un amphi d'étudiants, c'est eux qui attaquent à Tolbiac, c'est eux qui me menacent de mort».