Présenté ce mercredi par le ministre de l'Education, le nouveau baccalauréat a dévoilé son nouveau visage avec quatre épreuves écrites et un grand oral.
Par ailleurs, les séries L, ES et S vont être supprimées et 40% de la note finale viendra du contrôle continu.
«Le bac, c'est acté», même s'il reste quelques points à arbitrer, ont indiqué à l'AFP des représentants syndicaux reçus jusqu'à lundi soir rue de Grenelle. Pour les changements au lycée, le ministre a évoqué ses projets, «plus flous» selon les syndicats, qui pourraient être juste esquissés mercredi après-midi en conférence de presse, après la présentation de la réforme du bac dans la matinée en Conseil des ministres.
Les bacs généraux et technologiques concernés
Promise par le président de la République, cette réforme concerne les bacs généraux et technologiques (70 % des candidats). La filière professionnelle fait l'objet d'une mission distincte dont les conclusions seront rendues vendredi.
Ce bac nouvelle formule, que les élèves actuellement en classe de Troisième seront les premiers à passer en 2021, consistera en quatre épreuves écrites : le français en Première, deux épreuves dites de spécialité après les vacances de printemps en Terminale, et la philo fin juin.
Un grand oral, d'une durée de 20 ou 30 minutes, baptisé vraisemblablement «oral de maturité», portera quant à lui sur un projet entamé en Première, en lien avec une des matières principales choisies par l'élève. Les candidats au bac techno conserveront leur «oral de projet» dans sa forme actuelle.
Un partage 60/40
Ces quatre épreuves écrites (contre une dizaine actuellement) et l'oral de maturité compteront pour 60 % de la moyenne du bac. Les 40 % restants proviendraient de «partiels» semestriels en Première et Terminale passés simultanément par tous les élèves d'un même établissement sur des sujets tirés d'une banque nationale de sujets (pour 30 %) et des notes des deux dernières années du lycée (10 %). Le partage pourrait aussi se faire à 60/40, sans prise en compte des notes du bulletin.
Le rattrapage serait maintenu, alors que le ministère privilégiait l'examen des bulletins pour accorder (ou pas) l'examen aux candidats qui l'ont manqué de peu.