L’épineuse question du stationnement des scooters et des motos dans la capitale s’invite sur la place publique.
Les élus du groupe Parisiens progressistes, constructifs et indépendants (ex-LR), vont déposer un vœu ce mardi lors du conseil de Paris, pour «augmenter les places de stationnement des deux-roues motorisées», afin d’adapter la ville «à la place prépondérante qu’ils ont pris dans les déplacements», porté par Pascale Bladier-Chassaigne, conseillère du 15e arrondissement.
Aujourd’hui, la capitale compte en effet 150.000 engins de ce type environ, pour 40.000 emplacements (gratuits). Ce qui pousse souvent les conducteurs à se garer sur les trottoirs ou les parvis, les exposant à des amendes (entre 35 et 50 euros) et encombrant l’espace public.
De son côté, le président du groupe écologiste, David Belliard, est un défenseur de longue date de la création «d’un forfait», sous la forme d’une vignette, afin de «faire payer le stationnement à ces deux-roues au même titre que les voitures».
Mais sauf coup de théâtre, la majorité ne devrait pas donner suite à cette idée. Christophe Najdovski, l’adjoint aux transports, défend plutôt la création de «20.000 places d’ici à 2020», dans Le Parisien. Il admet toutefois le besoin d’un «système pour une réglementation sur le temps du stationnement» et de lutter contre «les motos-ventouses».