Après le terrible accident entre un bus scolaire et un train, qui a fait quatre morts à Millas et plusieurs blessés, le collège a rouvert ses portes vendredi matin pour permettre aux élèves d'entamer leur travail de deuil.
Comme le rapporte l'AFP, les collégiens sont entrés comme tous les jours vers 8h dans le collège Christian-Bourquin de ce gros village des Pyrénées-Orientales, situé à une vingtaine de kilomètres de Perpignan.
Certains étaient accompagnés de leurs parents, pour les aider à surmonter le choc de cette annonce brutale.
Une cellule médico-psychologique mise en place
Dès 7h, les enseignements étaient sur place pour accueillir les adolescents, et une cellule médico-psychologique d'une soixantaine de personnes, venues de toute la région et composée de psychologues, d'infirmières et d'assistantes sociales, étaient là pour les aider.
L'AFP évoque Lorena Garciès, élève de troisième, qui est venue vêtue de noir en hommage aux victimes de cette tragique collision. Sa cousine et une amie qui étaient dans le bus faisaient partie des victimes mais ne souffrent que de «fractures», en plus, bien évidemment, d'un traumatisme évident. «Si j'étais restée à la maison, j'y aurais pensé. Dès que j'ai ouvert l'oeil, j'ai pensé à ça, j'ai pleuré ce matin. Je suis allée dormir à deux/trois heures du matin, je regardais les informations, je n'arrivais pas à dormir», a-t-elle confié. «Là je veux être forte pour eux», a-t-elle ajouté.