Cela devient difficile de s’y retrouver, entre les vélos en libre-service jaunes, les gris, les gris-orange ou encore les verts.
Avec l’arrivée, depuis ce mercredi 6 décembre, des nouveaux Ofo, qui s’ajoutent aux GobeeBike et aux oBike, la capitale compte désormais trois concurrents au Vélib’, qui était en situation de monopole depuis dix ans.
Car ce dernier – en pleine métamorphose – tourne au ralenti et ces start-ups – adossées à des grands groupes étrangers – en ont profité pour se lancer. D’ici à la fin décembre, le nombre de ces bicyclettes (des trois opérateurs confondus) devrait donc atteindre 5 000, dispersées dans Paris, et en proche couronne. Impossible désormais de marcher dans la rue sans voir l’un de ces vélos stationné sur un trottoir.
Un afflux sans précédent à gérer
Mais si l’absence de borne pour les attacher (au contraire des Vélib’) est un avantage pratique, cela engendre aussi des problématiques inédites. Car même si la mairie de Paris assure voir d’un bon œil le développement de la pratique cycliste, elle émet toutefois des réserves. Il y a deux semaines, elle a ainsi organisé une réunion avec toutes les parties concernées, afin de rappeler la règlementation en vigueur sur le stationnement des vélos.
En réponse, les trois opérateurs ont assuré que leurs équipes étaient largement sensibilisées à cet enjeu de non-encombrement des trottoirs. Pour y faire face, la municipalité songe à s'armer d'un cadre juridique, afin de créer une d'exploitation. D’autant qu’un nouvel acteur pourrait encore entrer en piste : le britannique Pony Bikes et ses vélos bleus.
Il est temps maintenant d’accueillir les vélos jaunes @ofo_fr arrive à #Paris pour venir compléter l’écosystème de la #mobilité pic.twitter.com/1QWqfTTg2q
— AUTONOMY (@AUTONOMY) 6 décembre 2017