Le corps calciné découvert en début de semaine dans un bois en Haute-Saône a bien été identifié ce mercredi 1er novembre comme étant celui d'Alexia Daval, disparue samedi dernier tandis qu'elle faisait un jogging. Les recherches se poursuivent pour retrouver l'auteur de cet acte.
«L'enquête sera longue et compliquée», ont estimé les investigateurs. Dès la découverte du corps qui a été volontairement brûlé, un dispositif inédit a été mis en place pour collecter la moindre trace biologique qui permettrait d'identifier le coupable, avec l'aide notamment d'une importante équipe cynophile.
Trois drones de la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens et un hélicoptère de Dijon ont également été mobilisés «pour permettre, vu du ciel, d'identifier des éléments qui seraient lointains et peu visibles pour un observateur au niveau du ciel». Le but est de repérer des «traces de roulage et de pneus sur la prairie», a expliqué le commandant de la gendarmerie de la Haute-Saône, Jean-Michel Blaudez, à l'AFP.
Parallèlement à ces recherches d'indices, une centaine de militaires recueille les témoignages des locaux pour tenter de retracer le déroulé des faits. La première personne à avoir été entendue n'est autre que l'époux d'Alexia Daval, un technicien en informatique de 33 ans. Ce dernier a affirmé qu'elle avait quitté le domicile samedi à 9h30, et que le trajet habituel de son jogging longeait les bords de la Saône.
Plusieurs pistes envisagées
Dans un premier temps, la piste d'un harceleur téléphonique a été évoquée, mais selon le Bien Public, il ne serait pas lié à ce meurtre. Toujours d'après ce quotidien régional, les enquêteurs examineraient actuellement l'implication d'un exhibitionniste et d'un sexagénaire qui s'en prenaient aux sportives et adolescentes dans les environs de la scène de crime.
Quant aux riverains habitant aux alentours, certains ont affirmé à l'Est Républicain avoir entendu de très nombreux coups de feu samedi matin, fréquents en cette période de chasse. Le quotidien évoque l'hypothèse d'un accident qu'on aurait cherché à dissimuler.
Aucune piste n'a pour l'instant été confirmée par le parquet de Vesoul, qui invite à «signaler tout fait suspect constaté, dans les environs de Gray et de la forêt de Velet-Esmoulin, durant le week-end du 28 au 29 octobre, qui peut donner lieu à un signalement à la gendarmerie au numéro dédié : 03 84 65 11 45».