Le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a salué vendredi soir «cette nouvelle république catalane», ajoutant qu'il regrettait que «cet événement historique n'intervienne pas dans une situation apaisée».
Dans un communiqué publié sur Twitter, l'élu indépendantiste a accusé Madrid d'avoir «refusé depuis des années de prendre en compte la volonté du peuple catalan d'avancer vers sa souveraineté».
Pour lui, le gouvernement espagnol «a fait preuve d'un irresponsable intransigeance, le conduisant à décider l'abolition catalane et la destitution de son gouvernement démocratique» car «le parlement catalan vient de refuser l'abaissement de démocratie et l'humiliation de son peuple».
Et face à l'«aggravation des tensions», Jean-Guy Talamoni demande aux pays européens de «soutenir un peuple qui ne demande qu'à excercer librement ses droits naturels et inaliénables».
Au micro de Franceinfo, il a toutefois précisé que «la Corse n'est pas du tout dans la situation de la Catalogne» et précise que l'accord avec les nationalistes «ne prévoit pas de processus d'indépendance pour les dix ans à venir». Mais si «les Corse le veulent dans 10 ans, ils pourront mettre l'indépendance en débat.»
Tous les démocrates européens doivent soutenir un peuple qui ne demande qu'à exercer librement ses droits. Visca #Catalunya! pic.twitter.com/KzJl5nbxFf
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) 27 octobre 2017