Une perquisition était en cours ce mardi 17 octobre au siège de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à Saint-Denis, dans le cadre de l'affaire du Levothyrox.
Cette perquisition s'inscrit dans l'enquête préliminaire pour «tromperie aggravée, atteintes involontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui». 365 plaintes ont été déposées à ce jour, selon le procureur de Marseille.
Lourds effets secondaires
En cause : la nouvelle formule du Levothyrox, un médicament pour la thyroïde. En 2012, l'ANSM avait demandé au laboratoire allemand Merck de rendre le produit plus stable. Si le principe actif du médicament n'a pas été changé, d'autres substances, les excipients, ont été modifiées. Mise sur le marché fin mars, la nouvelle formule fait l'objet de nombreuses plaintes en raison de lourds effets secondaires (crampes, vertiges, maux de tête...).
Face à l'ampleur de la polémique, l'ancienne formule du Levothyrox a été de nouveau été mise sur le marché depuis le 2 octobre dernier. Mais pour une durée et dans des quantités limitées.