Le collectif «Vive L'APL» appelle à manifester ce samedi contre la baisse des allocations pour le logement.
Le mouvement donne ainsi rendez-vous à tous les opposants à cette mesure sur le parvis de l'hôtel de ville parisien à 16h et devant les mairies de 18 villes France à partir de 14h. Parmi les lieux de mobilisation figurent Toulouse, Bordeaux, Lille et Nantes.
Tu ne sais pas quoi faire ce week-end? Viens samedi et invite tes amis ;) ! https://t.co/FsdAAuMFsM
— Vive l'APL (@VivelAPL) 12 octobre 2017
Mercredi, le collectif avait déjà fait parler de lui en déposant un recours devant le Conseil d'Etat contre la baisse de 5 euros de ces allocations, par mois et par ménage. Une pétition en ligne a également été lancée le 3 octobre, précédé d'un texte directement adressé au chef de l'Etat, Emmanuel Macron et à son gouvernement.
Plus de 3000 signatures sur la pétition ! On continue ! #vivelAPL https://t.co/T0rM5Q09uL
— Vive l'APL (@VivelAPL) 10 octobre 2017
Pour rappel, cette réduction des APL est entrée en vigueur le 1er octobre 2017 malgré les nombreuses protestations.
De nouvelles réformes dans les années à venir
En plus de dénoncer cette baisse déjà effective, le mouvement «Vive l'APL» critique également les mesures à venir annoncées par le gouvernement. Dans le projet de loi de finances 2018 présenté fin septembre, l'exécutif a indiqué qu'il réduirait à hauteur de 50 euros par mois en moyenne, les APL des locataires du parc social. Mais cette baisse ne concernera que les bailleurs sociaux puisque ces derniers devront la compenser en remboursant les occupants des HLM directement sur leurs loyers.
L'association accuse enfin le gouvernement d'avoir annoncé «une coupe supplémentaire d’un milliard d’euros» pour 2019. Au mois de septembre, le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, avait en effet indiqué que le mode de calcul des APL changerait à compter du 1er janvier 2019.
Avec cette évolution, le montant des allocations sera calculé en fonction des revenus du bénéficiaire perçus sur l'année en cours et non pas deux ans auparavant, comme actuellement. Or cela devrait permettre d'économiser 1 milliard d'euros, à en croire les estimations du gouvernement.