Un attaché parlementaire licencié a décidé d'attaquer la députée FI Caroline Fiat devant les prud'hommes.
Selon Le Républicain Lorrain, cet ancien attaché parlementaire a entamé une procédure contre la députée de la 6e circonscription Meurthe-et-Moselle. La raison? Il conteste l'arrêt brutal de son contrat de travail en plein milieu de l'été.
D'après l'avocat du plaignant, ce dernier a reçu un contrat de travail type de l'Assemblée nationale. «Où il n’y a que des cases blanches. Rien n’était renseigné », s’étonne-t-il. « Il n’y avait aucune information sur la rémunération, le temps de travail, le statut du salarié, le lieu de travail… Rien. Cela démontre une certaine impréparation. » Son client dit aujourd’hui n’avoir jamais reçu son contrat en retour.
«Je n’étais pas du tout à l’aise avec ça»
Courant août, l’attaché parlementaire apprend qu’il va être remplacé. « Il ne bossait pas. Je n’étais pas du tout à l’aise avec ça, mais il fallait faire quelque chose », regrette Caroline Fiat, embêtée par cette affaire. « Avec mon suppléant, dont il est proche, on lui a parlé, souvent. Ça ne suffisait pas de tweeter mes commentaires Facebook. »
« Ce n’est pas possible d’agir ainsi et de mépriser les règles du Code du travail », tacle l’avocat messin, alors que Caroline Fiat estime avoir mis fin au contrat durant la période d’essai. Le plaignant et son conseil considèrent, eux, que le contrat de travail n’étant pas valable, il doit être requalifié en CDI à temps plein sans période d’essai.
La députée a avoué au quotidien lorrain : « je ne m’attendais pas à être députée. Et donc pas à être employeur… ». Elle devra cependant se présenter à l'audience. Cette fois-ci en tant que patron.