Le procureur de la République de Grenoble a démenti vendredi soir l'information du Dauphiné Libéré selon laquelle la voiture de l'homme mis en examen dans l'affaire de la disparition de Maëlys avait été flashée.
Le quotidien régional avait affirmé que le soir de la disparition de la fillette de 9 ans, l'Audi A3 du suspect, actuellement incarcéré, avait été flashée par un radar automatique à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Une information reprise par plusieurs médias.
C'est dans ce véhicule que les enquêteurs avait trouvé une trace ADN de Maëlys.
Le procureur a invité «fermement les journalistes à respecter (le) principe fondamental» de la présomption d'innocence. Il a également déclaré que «les exemples d'affaires anciennes ou récentes, et les dérives qui ont eu lieu, ainsi que les drames parfois entraînés par celles-ci, doivent être présents à l'esprit de chacun».
Il a réaffirmé que le principal objectif des enquêteurs restait la découverte de Maëlys. Le procureur a assuré «que s'il existe des éléments nouveaux qui doivent être portés à la connaissance du public», s'ils ne sont «pas de nature à nuire aux investigations en cours».