Selon le ministère de l'Intérieur, la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme du droit du travail a rassemblée 132.000 personnes dans toute la France.
La CGT évoque de son côté, «plusieurs centaines de milliers de manifestants».
A Paris, la manifestation a mobilisé entre 16.000 personnes (selon la police) et 55.000 (selon les organisations syndicales). Lors de la précédente journée de grève, entre 24.000 et 60.000 personnes avaient défilé dans les rues de la capitale. Pour autant, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT a revendiqué un niveau de mobilisation équivalent, soulignant qu'il y a eu «plus de débrayages dans les entreprises».
«Ce n'est qu'un début»
Dans les manifestations, flottaient les drapeaux des syndicats organisateurs, mais aussi, ceux de FO, de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC, dont les centrales n'ont pas appelé à se mobiliser. Dans la plupart des cortèges, étaient également très présents les représentants de La France Insoumise, qui prévoit une manifestation samedi contre le «coup d'Etat social» que représente cette réforme. «Ce n'est qu'un début», a lancé à Paris Jean-Luc Mélenchon.
De son côté, le chef de l'Etat s'est montré inflexible. «La démocratie, ce n'est pas la rue», a-t-il lancé depuis New York, suscitant encore plus la colère des opposants à la réforme.