Lors d'un entretien au Point, à paraître jeudi, Emmanuel Macron a indiqué qu'il envisage d'aller au-delà de la baisse controversée de cinq euros des APL, mais «seulement dans le cadre d'une transformation profonde qui doit faire baisser les loyers».
Le chef de l'Etat estime en effet que l'APL (aide personnalisée au logement) alimente une hausse des loyers. Il préconise donc un «choc d'offre», que doit permettre un projet de loi présenté à l'automne.
«Il faut libérer le droit de l'urbanisme, les procédures, réduire les coûts, les normes, libérer le foncier public et parapublic plus fortement en permettant de vendre à bas prix, simplifier ces règles en ciblant en particulier les zones tendues, c'est-à-dire le Grand Paris, Lyon et la frontière suisse, ainsi qu'Aix-Marseille», explique Emmanuel Macron. Et de poursuivre : «Dans ces endroits-là, nous allons mettre en place un système d'exception pour réduire les coûts».
Ces déclaration surviennent alors que l'annonce cet été de la baisse de cinq euros de cette aide a suscité une vive polémique dans le pays. Plusieurs associations et personnalités politiques se sont notamment soulevés contre cette mesure.