Plusieurs habitants d’un quartier du Cannet-des-Maures, dans le Var, auraient contracté le virus du chikungunya, transmis par le moustique-tigre.
Il s’agit cependant d’un cas dit autochtone, puisque les personnes en question ont été piquées en métropole et n’ont pas voyagé dans une zone contaminée à l’étranger. L’Agence régionale de santé (ARS) de la région a progressivement levé le plan de lutte au niveau 2, puis 3, depuis le 15 août. L’Entente interdépartementale de démoustication (EID) intervient actuellement pour démoustiquer le quartier.
«Je croyais que c’était une grippe, et je m’attendais pas du tout à ce que ce soit un problème comme ça : les articulations complètement bloquées, presque paralysées en fait» témoigne une habitante à France 3 PACA.
L’état de santé des personnes piquées ne présente aucune inquiétude. Contre le chikungunya, il n’y a pas de traitement, il est seulement possible de prendre des antidouleurs.
Sur le portail de signalement du moustique-tigre, il est nécessaire de passer un petit quizz pour savoir si l’insecte qu’on a reconnu est bel et bien celui qui transmet le virus. Ainsi, le moustique-tigre est plus petit qu’une pièce d’un centime, est de couleur blanche et noir et dispose d’un appareil piqueur. Il est conseillé de le prendre en photo car «Attention, tout ce qui vole n’est pas un moustique, tout moustique n’est pas un moustique-tigre».
Pour éviter la propagation de l’insecte, soit l’Aedes albopictus, qui serait présent dans des zones urbaines denses et péri-urbaines, Allodocteurs préconise de régulièrement vider les seaux et les coupelles de jardin contenant de l’eau, ainsi que de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie dans les gouttières.