L'Elysée a indiqué, ce mardi, que le président de la République Emmanuel Macron avait déposé une plainte contre un photographe pour harcèlement.
Le photographe de presse en question le suivait sur son lieu de vacances, d'après des informations de l'Elysée. Il s'est ensuite introduit dans la propriété privée où réside le chef de l'Etat et son épouse Brigitte, dans un quartier de Marseille.
Emmanuel Macron a alors décidé de porter plainte pour «harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée», indique l'AFP, confirmant une information de VSD.
L'hebdomadaire a en effet publié lundi soir le témoignage d'un des photographes présents sur les lieux. Celui ci explique dans un premier temps qu'il a subi un contrôle d'identité samedi 12 août, avant d'être emmené au commissariat avec d'autres photographes.
Le dimanche, le JDD révèle que le couple présidentiel est en vacances à Marseille. Le photographe pense donc que la situation a évolué et qu'il va pouvoir prendre quelques clichés. L'officier de sécurité en poste refuse catégoriquement : «Maintenant c'est comme ça. il va falloir vous y habituer. On n'est plus sous les présidences précédentes». Les caméras de BFMTV et TF1 sont pourtant présentes, ce à quoi l'officier répond qu'ils vont «déguerpir sinon ils n'auront plus leur accréditaton». Une tentative d'intimidation que le service de communication de l'Élysée dément.
L'officier appelle la police qui place le photographe en garde à vue. Celle ci va durer six heures, l'auteur du témoignage expliquant qu'il a été «traité comme un criminel». Les policiers demandent par la suite à voir tout ce qu'il y a sur la carte mémoire de ses appareils photo et le contenu de son ordinateur, ce qui est selon lui «totalement illégal».