Les niveaux de pollution chronique ont légèrement baissé en 2016 en Île-de-France. Malheureusement, ce n'est toujours pas assez, et la situation reste «problématique», juge Airparif.
En effet, l'air est meilleur en Île-de-France. Selon l'organisme, c'est dû au renouvellement du parc automobile et aux restrictions de circulation que le dioxyde d'azote et les particules «PM10» ont été moins présentes dans l'atmosphère francilienne.
.@Airparif a publié le #bilan2016 de la #pollution de l'air en @iledefrance ! Résultats en demi-teinte https://t.co/7D6dRtY2lF pic.twitter.com/oHfrg5ckXm
— Camfil France (@CamfilFrance) June 29, 2017
Moins présents, mais toujours là. Airparif regrette qu'ils produisent encore «des dépassements importants des valeurs limites». C'est pour cela qu'en 2016, 1,4 million de personnes en Île-de-France étaient touchées par la pollution de l'air. C'est à peine moins qu'en 2015 (1,5 million) et signifie qu'un parisien sur deux est exposé.
De plus, la présence d'ozone, due à la réaction de polluants en période de chaleur, était même plus élevée en 2016 qu'en 2015.
Ces chiffres pourraient continuer à baisser en région parisienne, puisque la maire de la capitale a rendu obligatoire la vignette Crit'Air pour circuler dans Paris, à partir du 1er juillet 2017. La ville est déjà interdite aux voitures immatriculées avant 1997, soit 2% du parc automobile.