Destiné à être affiché dans tous les bâtiments publics de France, le portrait officiel du président Emmanuel Macron a été dévoilé ce jeudi sur son compte Twitter personnel et celui de l'Elysée.
Portrait officiel. pic.twitter.com/fAhSZJvPa5
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 juin 2017
Le nouveau chef de l'État a pris son temps avant de choisir le photographe et le cadre de ce cliché. Si bien que depuis son élection c'est le portrait de François Hollande qui trônait toujours dans les bâtiments officiels de la République. Finalement c'est Soazig de La Moissonnière, la photographe qui l'avait suivi tout au long de sa campagne, qui a été choisie pour prendre ce cliché hautement symbolique.
Le président de la République apparaît dans son bureau de l'Elysée, les deux mains fermement arrimées à son bureau Louis XV, placé opportunément devant une fenêtre ouverte donnant sur les jardins du palais.
Notons la présence sur son bureau d'un livre ouvert à gauche, clin d'oeil peut-être à la photo officielle de son prédécesseur François Mitterrand qui avait posé devant la bibliothèque de l'Elysée un livre à la main, et de deux autres à droite. Une vidéo postée par sa conseillère communication montre les secondes qui ont précédé la prise de la photo et le soin que le Président de la République a apporté au choix du livre.
#AvecLePrésident pour son portrait officiel. @soazigdlm pic.twitter.com/TSFXhEWLEy
— Sibeth Ndiaye (@SibNdiaye) 29 juin 2017
Nouveauté sur un portrait présidentiel, on distingue également, en bas à gauche, deux smartphones, placés là pour donner une touche «connectée» et moderne au président Macron.
Autre symbole, la présence d'une horloge dans le décor, une manière de dire qu'il est «le maître des horloges», comme il a eu coutume de le dire pendant sa campagne. Enfin, un drapeau européen apparait en regard du drapeau français. Nicolas Sarkozy avait été le premier à le faire.
Emmanuel Macron relègue également les clichés compassés de ses prédécesseurs en se débarrasant définitivement de quelques oripaux de la Ve République. Il ne porte ainsi pas le Grand cordon de la Légion d'honneur comme l'avaient fait le général de Gaulle et le président Pompidou avant lui.