Le président de la République Emmanuel Macron a commémoré dimanche au Mont Valérien (Suresnes), l'appel du 18 juin 1940 lancé depuis Londres par le général De Gaulle, pour exhorter les Français à résister à l'occupant nazi.
Instaurée en 1960 par le chef de la France Libre, cette cérémonie a depuis été suivie par tous les présidents de la Ve République, qui sont venus chaque année au fort du Mont-Valérien, pour rendre hommage au plus d'un millier d'otages et de Résistants exécutés lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Arrivé à 11H00 au Mémorial de la France combattante avec la ministre des Armées Sylvie Goulard, le chef de l'Etat a reçu les honneurs militaires avant de passer en revue les troupes.
Sous un soleil éclatant, seul devant l'immense Croix de Lorraine érigée contre le mur d'enceinte du fort, le président, chef des armées, a assisté à la lecture du texte de l'appel du 18 juin 1940, avant que résonne la Sonnerie aux Morts.
Un protocole immuable
Selon un protocole immuable, après une minute de silence, rompue par la Marseillaise et le chant des Partisans, et après avoir ranimé la flamme du souvenir, Emmanuel Macron s'est recueilli dans la crypte funéraire du Mémorial, où reposent 16 combattants de la France libre, un caveau étant réservé pour le dernier des Compagnons de la Libération, dont seulement onze sont encore en vie.
Il a ensuite salué les Compagnons de la Libération et les Médaillés de la Résistance, ainsi que les porte-drapeaux des Anciens Combattants.
Avant de quitter les lieux, le président a passé un long moment avec 700 jeunes, collégiens et lycéens, qui avaient été conviés à cette commémoration, saluant également d'innombrables personnes en cette journée électorale.
Emmanuel Macron avait voté en début de matinée au Touquet (Pas-de-Calais), pour le second tour des législatives.