L'homme qui a attaqué un policier mardi devant Notre-Dame à Paris n'avait pas «donné de signes de sa radicalisation» et «toutes les indications» confirment la thèse «d'un acte isolé», a déclaré mercredi le porte-parole de gouvernement Christophe Castaner sur RTL.
Il a cependant précisé n'avoir «pas plus d'éléments d'enquête que cela». Interrogé sur l'hypothèse d'une radicalisation cachée, le porte-parole a affirmé que «dès les premiers instants de son attaque, les mots qu'il a prononcés ont permis de classer cet attentat parmi les attentats terroristes».
#NotreDame : un "homme pas du tout marqué par la radicalisation", tout confirme "un acte isolé", @CCastaner dans #RTLMatin pic.twitter.com/EXwO4x0Gyo
— RTL France (@RTLFrance) 7 juin 2017
L'agresseur, âgé de 40 ans, qui a attaqué le policier avec un marteau, a revendiqué être «un soldat du califat», un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé de Daesh. L'assaillant portait des papiers au nom de Farid I., né en Algérie en janvier 1977 et inscrit depuis 2014 comme doctorant en sciences de l'information de l'université de Lorraine, à Metz. Il a été blessé au thorax par des tirs de riposte et hospitalisé.