En direct
A suivre

Affaire Ferrand : une «hallali» et un «amalgame» pour Castaner

« Pour moi, ce n'est pas une affaire. Mais il y a un débat qui est posé sur la question de l'éthique »[CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a dénoncé mardi une forme d'«amalgame» et d'«hallali» visant le ministre Richard Ferrand, affirmant que «l'homme politique» n'était «pas en cause». 

Le porte-parole du gouvernement a réagi à « l'affaire Ferrand ». « Pour moi, ce n'est pas une affaire. Mais il y a un débat qui est posé sur la question de l'éthique», a dit Christophe Castaner sur LCI.

Pour rappel, depuis quelques semaines, le ministre est accusé de conflit d'intéret. Selon Le Canard enchaîné, il aurait monté une opération immobilière en 2011, lorsqu'il dirigeait les Mutuelles de Bretagne, au bénéfice de son enrichissement personnel et de celui de son épouse.

L'entreprise avait souhaité louer des locaux commerciaux à Brest pour ouvrir un centre de soins. Avant de choisir, entre trois propositions, celle d'une société civile immobilière, non encore constituée, appartenant à la compagne du ministre.

Mauvais timing

« Mais rappelons quand même que ce sont des faits à un moment où Richard Ferrand n'était pas en politique, il n'était ni ministre, ni député », a nuancé Christophe Castaner. Richard Ferrand est toutefois conseiller régional de Bretagne depuis mars 2010. « Est-ce qu'il faut mettre en cause un homme politique qui est rentré après en politique? (...) Je pense qu'on est un peu dans l'amalgame et un peu dans l'hallali », a-t-il poursuivi.

Est-ce que cette affaire ne tombe pas mal alors qu'un projet de loi de moralisation de la vie publique doit être présenté en Conseil des ministres le 7 juin par le ministre de la Justice François Bayrou? « Oui et non, parce que l'homme politique Richard Ferrand n'est pas en cause », a répondu M. Castaner. 

« On parle de pratiques de droit public qui sont parfaitement légales. Le procureur national financier s'est prononcé, le procureur à Brest s'est prononcé en disant que tout cela est légal et relève du droit privé », a-t-il affirmé.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités