Le numéro deux des Républicains, Laurent Wauquiez, député sortant de la 1ère circonscription de Haute-Loire, a annoncé vendredi qu'il ne se représenterait pas en juin et choisissait de rester président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
«Lors de la campagne des élections régionales, j'ai indiqué que si j'étais élu, je resterai président de la région. Le respect de la parole donnée est sacré. Il est le ciment de la parole politique», déclare Laurent Wauquiez dans un communiqué, précisant qu'il serait le suppléant de la candidate Isabelle Valentin pour l'aider à «remporter cette élection législative au nom de la droite et du centre».
Lors de la campagne régionales, j’ai indiqué que si j'étais élu, je resterais Président de Région. Le respect de la parole donnée est sacré.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 19 mai 2017
«La situation de notre pays commande que les femmes et les hommes qui portent des responsabilités publiques ne se défaussent pas et tiennent leurs engagements. A un moment où les lumières des palais ministériels aveuglent les élus de peu de convictions, je veux redire toute ma fidélité à la Région Auvergne Rhône-Alpes», ajoute l'élu, dans une allusion à l'entrée au gouvernement de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin.
Je suis convaincu que c’est par le terrain, ici dans ma Région, plus que par l’action parlementaire à Paris, que nous changerons les choses.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 19 mai 2017
«Les sirènes parisiennes»
«Les sirènes parisiennes ne guideront pas mon action politique. Je reste convaincu que c'est par le terrain, ici, dans ma région, beaucoup plus que par l'action parlementaire à Paris, que nous changerons la vie de nos concitoyens», conclut l'ancien ministre, élu député de Haute-Loire depuis 2004 et à la tête d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis décembre 2015.
Isabelle Valentin était sa suppléante depuis cinq ans. Dans cette circonscription ancrée historiquement à droite, elle affrontera notamment Fabrice Farison (PS), Martine Dejean (FI), Fabien Albertini (FN) et Cécile Gallien (LREM). En Haute-Loire, Emmanuel Macron était arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle, avec 23,51% des voix devant Marine Le Pen (23,06%) et François Fillon (18,60%).
Nous ferons équipe avec @isavalentin43 pour les législatives et c’est ensemble que, demain, nous travaillerons sur le terrain.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 19 mai 2017
Dans le fief de Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay, ville dont il a été maire pendant huit ans, le futur président de la République s'était aussi imposé, devant Jean-Luc Mélenchon et François Fillon. Ces résultats n'ont pas eu d'influence sur la décision de Laurent Wauquiez, assure-t-on dans son entourage - il avait indiqué depuis plusieurs mois qu'il ferait part de son choix après la présidentielle.