Une vingtaine d'élus de droite et du centre ont salué, lundi, la nomination d'Edouard Philippe à Matignon et ont appelé leurs partis à prendre «la mesure de la transformation politique».
Parmi les signataires, figurent Gérald Darmanin, maire de Tourcoing (Nord), Christian Estrosi, maire de Nice (Alpes-Maritimes), les députés Les Républicains des Hauts-de-Seine, de Seine-et-Marne et de l'Essone, Thierry Solère, Franck Riester et Nathalie Kosciusko-Morizet, les maires UDI d'Arras (Pas-de-Calais) et de Valenciennes, Frédéric Leturque et laurent Degallaix. Plus tard dans la journée, le fondateur de l'UDI Jean-Louis Borloo a également signé l'appel.
Au total, ces vingt-quatre élus se sont dits prêts «à répondre à la main tendue» par Emmanuel Macron.
«Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d'être à la hauteur de la situation de notre pays et de l'attente des Français, qui, au lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron, attendent de nous d'être au rendez-vous de l'intérêt général», est-il écrit sur le communiqué.
Une nomination qui ne rassure pas la droite
Lors de son premier discours de Premier ministre sur le perron de Matignon, lundi en fin d'après-midi, Edouard Philippe a rappelé qu'il était «un homme de droite».
Toutefois, sa nomination déstabilise le parti Les Républicains, en pleine campagne pour les élections législatives, les 11 et 18 juin.
Le secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer a notamment pris acte de cette nomination et y voit «une décision individuelle» et non «un accord politique».