Quatre personnes, dont deux policiers, ont été mis en examen pour leur implication présumée dans un trafic de téléphone.
Les deux policiers ont été placés sous contrôle judiciaire vendredi soir à Marseille et sont soupçonnés d'avoir aidé à l'introduction dans la prison des Baumettes de téléphones portables destinés aux détenus, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Les quatre personnes ont été présentées à un juge vendredi suite à l'ouverture d'une information judiciaire pour «pénétration d'objets illicites dans un établissement pénitentiaire, complicité de tentative d'introduction illicite, corruption active et passive», a précisé à l'AFP le procureur de la République à Marseille Xavier Tarabeux.
Les policiers mis en examen occupaient pour l'un un poste d'adjoint de sécurité, pour l'autre un gardien de la paix qui travaillaient dans les gêoles du palais de Justice de Marseille. Les deux autres hommes mis en examen sont deux Marseillais soupçonnés d'avoir voulu introduire trois téléphones portables aux Baumettes par l'entremise des policiers.