Un homme a été interpellé jeudi 4 mai à proximité du lieu de la tuerie dite «de Chevaline», sans que les deux affaires ne soient a priori liées.
Le retour dans l’actualité du nom de commune faire nécessairement ressurgir les souvenirs de la mystérieuse tuerie de Chevaline. Et pourtant, à en croire le parquet d’Annecy, l’arrestation de ce jeudi «n’a pas de lien direct avéré en l’état et pour le moment avec la tuerie dite de Chevaline».
Pourtant, selon Le Parisien, l’homme arrêté serait un collectionneur d’armes. Un détail qui prend tout son sens quand on sait que les enquêteurs chargés du dossier de la «tuerie de Chevaline» recherchent activement un Luger P0-6, une arme rare, prisée des collectionneurs, et qui a servi aux quatre meurtres commis en septembre 2012 sur un parking de la localité.
«Une attention toute particulière»
Interrogée par le quotidien, Véronique Denizot, procureur de la République d’Annecy appelle à la prudence et refuse de commenter l’affaire tant que les détails ne seront pas connus : «Il y a une nécessité de vérifier comme nous le faisons à chaque fois. On a une attention toute particulière sur cette localisation géographique dès que nous avons des informations sur cette zone».
Selon les informations du Dauphiné Libéré, l’homme serait un ressortissant sud-africain déjà connu de la justice et ne serait qu’un «maillon» dans une enquête menée notamment par les douanes. Des investigations sont en cours pour déterminer si l’arme ayant servi à la tuerie de 2012 pourrait avoir été entre ses mains.