Alors que les sondages donnent Emmanuel Macron gagnant au second tour, ses équipes planchent assidument sur la composition d’un éventuel futur gouvernement. Selon Marianne, le nom de Laurence Parisot reviendrait souvent pour le poste de Premier ministre.
Interrogée sur cette éventualité par l’hebdomadaire, l’ancienne présidente du Medef s’est dite intéressée. «J’ai plusieurs fois dit que j’étais disponible à faire des choses. J’ai une expérience, je suis crédible. Donc je peux être prête», a-t-elle souligné.
Plusieurs indicateurs laissent ainsi à penser qu’une telle nomination est probable. Le 8 mars dernier, Emmanuel Macron avait affirmé qu’il souhaitait une femme Premier ministre. Surtout, le candidat d’En Marche et Laurence Parisot se connaissent bien. Ils se sont notamment côtoyés lorsqu’il travaillait comme conseiller du président François Hollande et qu’elle-même dirigeait le patronat. Marianne rapporte également qu’elle avait tenté de le recruter en 2006 pour l’institution.
Toutefois, Laurence Parisot a souligné auprès de l’hebdomadaire ne pas être en contact avec Emmanuel Macron ou avec ses équipes.
Colère du secrétaire général d'En Marche
Et cet après-midi, Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche s’en est pris à Laurence Parisot sur Twitter. «Nous menons campagne pour rassembler et service la France, d’autres rêvent à leur carrière. Dérisoire, inconvenant, vaniteux», a-t-il ainsi écrit sur le réseau social.
Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière.Dérisoire,inconvenant et vaniteux. @enmarchefr https://t.co/qgAqF3r6LG
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 27 avril 2017
L’ancienne responsable du Medef lui a alors répondu, soulignant démentir les informations de Marianne.
.@RichardFerrand : Titre abusif, et que je démens moi même dans l'article. Inutile d'envenimer ce qui n'a pas à l'être. https://t.co/Bz1ta8i2ke
— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 27 avril 2017