«Engagement tenu !». Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est félicitée hier de la stabilité des impôts locaux des Parisiens.
En 2017, les taux resteront en effet les mêmes pour les administrés de la capitale, inchangés depuis 2009 : 13,8 % pour la taxe d’habitation (payée par les occupants de l’appartement, qu’ils soient propriétaires ou locataires) et 8,37 % pour la taxe foncière «sur les propriétés bâties» (qui incombe uniquement aux propriétaires). La taxe d’enlèvement des ordures ménagères n’augmentera pas non plus.
«Nous avons pris cet engagement pour toute la durée de la mandature. Nous le respectons», a souligné hier Julien Bargeton, adjoint à la maire de Paris en charge des Finances.
Pour l'élu, il s’agit avant tout de «préserver le pouvoir d’achat des Parisiens» dont il estime les «dépenses courantes importantes» dans la capitale.
En revanche, la municipalité n’entend pas épargner les propriétaires non-parisiens, mais qui possèdent des résidences secondaires dans la Ville lumière. Ceux-là sont en effet soumis à une hausse de la taxe d’habitation, passée de 20 à 60 % en janvier 2017.
Pour maîtriser ses charges de fonctionnement, la municipalité déploie donc d'autres outils, comme l'augmentation des prélèvements dits «non fiscaux», dont le prix du stationnement par exemple.