Le suspect de la fusillade qui a fait huit blessés légers au lycée Alexis de Tocqueville de Grasse, jeudi 16 mars, est un élève de l'établissement scolaire de 1ère L, âgé de 17 ans.
Alors que l'enquête débute, la piste terroriste a été écartée, a indiqué la procureure de Grasse Fabienne Atzori. Le suspect a agi seul, blessant huit personnes, et n'a opposé «aucune résistance» lors de son arrestation.
Le profil du tireur se précise peu à peu. La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui s'est rendue sur les lieux, a évoqué «l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu». Lors de son arrestation, il était en possession d'un fusil, de deux armes de poing et de deux grenades. Sur son profil Facebook, on trouve également une vidéo de lui-même, portant un masque et brandissant une arme. On le voit appuyer sur la gachette, mais le pistolet semble vide.
Je remercie chaleureusement les forces de police, personnels de l'Éducation nat., et bien sûr le proviseur qui s'est montré héroïque #Grasse pic.twitter.com/evTzGdNlZy
— Najat Belkacem (@najatvb) 16 mars 2017
Fasciné par les tueries de masse
Il était également fasciné par les tueries de masse, notamment la tuerie du lycée Columbine (Californie), qui avait fait 13 morts en avril 1999. Il avait en effet posté sur sa page Facebook, en février, une capture d'écran des caméras de surveillance de la cantine de ce lycée laissant apparaitre les deux tireurs. Nice-Matin rapporte également que sa chaîne YouTube, contient une unique playlist qui regroupe deux vidéos : «Ill Bill - The Anatomy of a school shooting» et le film «Zero Day», inspiré de ce massacre.
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Avant de passer à l'acte, le tireur présumé a posté une étrange photo sur Facebook, comme le rapporte Nice-Matin. Il s'agit d'une image représentant le héros d'un jeu-vidéo polonais, «Hatred», qualifié de «jeu le plus violent du monde» et dont l'unique but est de tuer le plus de civils possible. Le Monde a qualifié le jeu de «misanthrope, cynique, ultraviolent et provocateur».
Victime de harcèlement
Nice-Matin indique par ailleurs que l'élève était victime de harcèlement de la part de plusieurs lycéens. La procureure a également évoqué des «mauvaises relations» avec certains camarades comme possible motivation.
Le tireur a été placé en garde à vue pour «tentative d'assassinats».