Du 27 février au 22 mai 2017, l'exposition «Kimono, au bonheur des dames» est à découvrir au Musée Guimet.
Cent-cinquante pièces datant de la fin du XVe siècle au milieu du XIXe siècles sortent pour la première fois de la maison Matsuzakaya fondée en 1611 au Japon.
Elles viennent retracer l'évolution du Kimono depuis l’époque d’Edo (1603-1868) jusqu’à l’époque contemporaine.
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Aujourd'hui très présent dans la haute couture, ce vêtement emblématique et universel n'a de cesse d'inspirer les grands couturiers japonais, tels que Issey Miyake, Kenzo Takada et Junko Koshino.
Pourtant, il faut savoir qu'à l'origine il s'agit d'un simple vêtement de dessous pour l'aristocratie. Au fil du temps, il a été récupéré par la classe des samouraïs, pour devenir un vêtement extérieur.
Petite exposition mais superbe de raffinement : "Kimono" au Musée Guimet https://t.co/Vo8viLpCUQ pic.twitter.com/Ii3tO9jKZz
— Clarisse Reille (@clarissereille) 26 février 2017
«La cour d'Edo, le nom ancien de Tokyo, est bien l'équivalent de la cour de Versailles. Ces kimonos témoignent d'une course au luxe qui a duré deux cent cinquante ans, dans une période de paix propice au développement du commerce, jusqu'en 1868 et la fin du système féodal», détaille à nos confrères du Parisien Sophie Makariou, présidente du musée Guimet.
Très imagé, et porteur de nombreux symboles, le Kimono continue de séduire les Japonaises d'aujourd'hui, à chaque étape de leur vie.
«C'est le costume national, explique Sophie Makariou au quotidien. Une Japonaise porte un kimono le jour de son mariage, encore maintenant. Elle le loue, car c'est hors de prix.»
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— Marine Pierrot (@mpierrotdetry) 26 février 2017