Paris, Nantes, Rouen, Niort, Bordeaux, Abbeville... de nombreuses villes ont entrepris de supprimer, au moins en partie, les feux rouges destinés à réguler la circulation aux carrefours.
Le conseil de Paris a ainsi voté le 30 janvier dernier en faveur d'une expérimentation de l'abandon, d'ici à 2018, d'un nombre prédéterminé de feux de signalisation. Ceux-ci seront tous situés dans des zones 30.
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Si la suppresssion des feux rouges a pour effet de fluidifier le trafic, elle aurait une autre conséquence plus surprenante. «Les études montrent que lorsqu'on élimine les feux à certains embranchements, il y a moitié moins d'attente pour les conducteurs, mais il y a surtout moins de morts car les automobilistes ont tendance à ralentir», a ainsi expliqué au Parisien Anne Souyris, coprésidente du groupe écologiste de Paris.
Près de 10.000 accidents, dont 150 mortels, se produisent chaque année sur les quelque 30.000 carrefours que compte la France. L'expérience de suppression des feux rouges menée à Philadelphie, aux Etats-Unis, s'est avérée être un succès : on a constaté une réduction de près de 25% des accidents sur les intersections où les feux de signalisation avient été supprimés.