Son mari, Manuel Valls, est candidat à la primaire de gauche et revendique disposer de centaines de parainages. L'occasion d'en savoir plus sur Anne Gravoin, sa très discrète épouse, violoniste passionnée.
Fille d'une professeure d'anglais et d'un violoniste membre de l'Orchestre philharmonique de Radio France, Anne Gravoin étudie au Conservatoire supérieur de Paris et devient à son tour violoniste. A partir de 1984, elle collabore avec des chanteurs de variétés comme Laurent Voulzy, Marc Lavoine et Michel Jonasz. La musicienne renommée est également productrice de spectacles.
Agée de 51 ans, Anne Gravoin rencontre Manuel Valls à la fin des années 1980 : le couple flirte mais se sépare rapidement. Le hasard fait qu'ils se recroisent trente ans plus tard, et là, c'est, selon les mots de Manuel Valls, «le coup de foudre». Depuis, ils ne se sont plus quittés. En 2010, le couple se marie mais hors de question pour Anne Gravoin de devenir Madame Valls, elle garde son nom.
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La famille recomposée (Manuel Valls a quatre enfants et Anne Gravoin une fille) vit à Paris, dans le quartier de Bastille, dans un appartement qui appartient à la violoniste.
Une femme très indépendante
De sa relation avec l'ancien Premier ministre, peu de choses filtrent. C'est en octobre 2016 qu'elle accompagne son mari pour la première fois lors d'une visite officielle de quatre jours à l'étranger, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Ghana. Elle se plaît à répéter lors de ses interviews qu'elle tient à son indépendance, même en étant l'épouse d'un homme politique, qui pourrait être le prochain candidat pour la gauche à l'élection présidentielle de 2017.
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Certains lui prêtent néanmoins un rôle de guide politique pour son mari. Le Canard Enchaîné assure qu'elle confie en privé avoir «beaucoup fait pour la carrière» de son mari, en «se rapprochant de la compagne de François Hollande» de l'époque, Valérie Trierweiler. Avant la rupture présidentielle, Anne Gravoin aurait même régulièrement accompagné la Première dame «pour choisir ses robes et tenues dans les magasins à la mode de la capitale». Une proximité qui aurait permis, entre autres, à Manuel Valls de voir les portes du Tout-Paris culturel s'ouvrir à lui.