François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a dénoncé mardi «les mensonges du Canard enchaîné», qui affirme dans sa nouvelle édition que son épouse Penelope a touché 45.000 euros d'indemnités de licenciement, payées par l'Assemblée nationale.
«Les éléments publiés ce (mardi) soir dans l'édition du Canard Enchaîné datée du 8 février ne sauraient en rien constituer une information nouvelle et comportent des erreurs manifestes», affirme l'ancien Premier ministre dans un communiqué intitulé «Les mensonges du Canard enchaîné».
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M. Fillon indique ainsi que «les chiffres qu'(il a) rendus public lundi comprenaient bien entendu la totalité des sommes figurant sur les bulletins de paye de (son) épouse, y compris les indemnités diverses de fin de contrat». Ces sommes «ont bien été prises en compte dans le calcul de son salaire moyen sur une période de 15 ans, soit 185 mois, qui s'élève bien à 3.677 euros net mensuels», détaille-t-il.
«Seule la volonté de nuire peut expliquer cette présentation mensongère»
Par ailleurs, «la somme reçue par Mme Penelope Fillon en novembre 2013 n'est pas de 29.000 euros, comme le prétend le Canard, mais de 7.754,02 euros, comprenant les congés payés», ajoute le texte.
Le journal «confond certainement avec une somme de 29.565,43 euros qui correspond au total du bulletin de paye du mois d'août 2007 au terme de cinq ans de collaboration avec Marc Joulaud (suppléant de M. Fillon, ndlr). Quant à la somme de ‘16.000 euros’ dont Le Canard enchaîné prétend qu'elle l'aurait reçue en août 2002, elle lui a en fait été payée en juin 2002, à l'issue de 51 mois de collaboration en tant que ma collaboratrice parlementaire et s'élève exactement à 16.616,93 euros», écrit encore François Fillon.
«Enfin, chacune de ces trois sommes inclut le salaire du mois concerné, les indemnités ne représentant qu'une partie de la somme figurant sur le bulletin de paye», selon l'ancien Premier ministre. «Non seulement, Le Canard enchainé essaye de remettre en cause, à tort, le calcul du salaire net moyen de mon épouse mais il commet de nombreuses erreurs dans l'analyse des informations figurant sur les bulletins de paye. Seule la volonté de nuire peut expliquer cette présentation mensongère», conclut-il.