La victoire de François Fillon à la primaire de la droite, dimanche soir, a suscité un soutien indéfectible de personnalités de droite, et de virulentes réactions à gauche.
A droite, Nicolas Sarkozy s'est fendu le premier d'une déclaration écrite pour saluer la victoire de son ex-bras droit.
Retrouvez ma déclaration suite à la victoire de @FrancoisFillon. pic.twitter.com/u2Uhx7e3SM
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 27 novembre 2016
Toutes mes félicitations à #francoisfillon pour cette magnifique victoire, sans appel, sur un projet exigeant, et qui doit le rester
— JeanFrédéric Poisson (@jfpoisson78) 27 novembre 2016
Bravo François pour ta victoire nette et claire. Tu as su gagner contre vents et marées ! #francoisfillon
— Eric Woerth (@ericwoerth) 27 novembre 2016
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La gauche tacle son désormais adversaire
Du côté de la gauche, les réactions n'ont pas tardé non plus. «Une ultra droite liquide le dernier chiraco-gaulliste», a ainsi écrit sur sa messagerie Twitter Jean-Christophe Cambadélis, en évoquant la défaite d'Alain Juppé face à François Fillon.
Fillon-Sarkozy bat Juppé-NKM... Une ultra droite liquide le dernier chiraco-gaulliste !
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 27 novembre 2016
«Fillon en piste... avec un projet d'une violence inédite. Du jamais vu. Cela demande donc une contre-offensive d'un type nouveau à gauche», a de son côté appelé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, sur Twitter.
Fillon en piste...avec un projet d'une violence inédite. Du jamais vu. Cela demande donc une contre-offensive d'un type nouveau à gauche.
— Olivier Dartigolles (@Dartigolles) 27 novembre 2016
«Avec Fillon la droite choisit le plus conservateur ET le plus libéral», s'est ému en écho le porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou. «A nous de faire barrage et de proposer l'alternative écolo et progressiste.»
Avec #Fillon la droite choisit le +conservateur ET le +libéral. A nous de faire barrage et de proposer l'alternative écolo et progressiste.
— Julien Bayou (@julienbayou) 27 novembre 2016
Pour François Rebsamen, maire de Dijon et proche de François Hollande, «la gauche n'a plus le choix». «Unité et rassemblement», a-t-il demandé sur Twitter.
.@FrancoisFillon l'anti-social sera donc le candidat de la droite. La gauche n'a plus le choix : unité et rassemblement. #PrimaireDroite
— François Rebsamen (@frebsamen) 27 novembre 2016
«Révolution conservatrice de Fillon ou révolution nationale sont deux risques immenses pour notre pays. Bâtissons une alternance à gauche», a abondé le député Christian Paul, chef de file des frondeurs.
Révolution conservatrice de Fillon ou révolution nationale sont deux risques immenses pour notre pays. Bâtissons une alternance à gauche.
— Christian Paul (@christianpaul58) 27 novembre 2016