De 8h à 10h ce lundi, une vaste opération de contrôle a été menée par le commandant Thierry Legay, chef du SCM de Paris. Elle visait à sensibiliser les conducteurs de deux-roues à l'obligation - entrée en vigueur dimanche 20 novembre - de porter des gants homologués.
Quatre-vingt-deux conducteurs de deux-roues ont été contrôlés par la police lundi matin, porte de Montreuil (20e), à l’occasion d’une vaste opération de sensibilisation sur le port des gants.
Depuis dimanche, ce matériel de sécurité - dans un modèle homologué - est en effet obligatoire, pour le conducteur comme pour son passager.
«Dans l'agglomération parisienne, 45% des victimes de la route - blessées ou décédées - circulent en deux-roues» a rappelé Françoise Hardy, sous-directrice régionale en charge de la circulation et de la sécurité routière.
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Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, était également sur place.
«Le but n’était pas de verbaliser, mais de montrer à quel point c’est dangereux de rouler sans gants», a-t-il expliqué, soulignant que les contrevenants risquent désormais 45 euros d’amende et un point de permis.
Si plus de la moitié des conducteurs interpellés en portaient, quarante-quatre d’entre eux ne disposaient que de simples gants de ville, insuffisants en cas d’accident. Et seulement quatre personnes possédaient une paire homologuée.
Car selon le commandant Legay, seuls les gants certifiés «CE» sont autorisés, répondant aux normes européennes. «Ils doivent être renforcés au niveau des articulations, avoir une double protection au creux de la paume et surtout être munis d’un dispositif pour bien serrer le poignet», a-t-il énuméré.