Un élément qui pourrait innocenter Omar Raddad. Une trace ADN retrouvée sur un scellé pourrait relancer l'affaire, vieille de vingt-cinq ans.
Le procureur de la république de Nice a annoncé jeudi qu’il existait des soupçons sur une trace ADN retrouvée dans l’enquête sur le meurtre de Ghislaine Marchal, riche veuve assassinée en 1991 dans sa propriété de Mougins (Alpes-Maritimes).
Des traces recueillies sur les lieux correspondent en effet à une empreinte enregistrée au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), a confirmé Jean-Michel Prêtre, qui a annoncé attendre la confirmation des analyses scientifiques en laboratoire.
A lire aussi : Des traces ADN relancent l’affaire Omar Raddad
En 2015 déjà, les enquêteurs avaient analysé plusieurs empreintes génétiques. Les résultats n’avaient rien donné. Depuis vingt-cinq ans, Omar Raddad, le jardinier de la victime, clame son innocence.
Il a été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, sans possibilité, à l’époque, de faire appel. Il a toutefois été libéré en 1998, sous le régime de la conditionnelle, à la suite d’une grâce présidentielle de Jacques Chirac.