Le gouvernement s'y est engagé par la voix de Manuel Valls, il sauvera Alstom lors de cette réunion rassemblant les parties impliquées.
La promesse est audacieuse. Gouvernement, élus locaux, direction et syndicats de l’industriel se réunissent aujourd’hui à Belfort pour évoquer l’avenir d’Alstom et de ses 400 emplois menacés. Manuel Valls avait déclaré dimanche que le gouvernement le «sauverait», se tenant à la ligne de François Hollande, qui avait fixé le maintien de l’usine à Belfort comme un «objectif».
Les «éléments de réponse» apportés aujourd’hui par Christophe Sirurgue, secrétaire d’Etat à l’Industrie, ne sont pas encore connus, mais Le Monde affirmait hier que le gouvernement commanderait seize TGV à l’industriel.
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Damien Meslot, le maire LR de Belfort avait déclaré attendre des annonces en ce sens, tout en s’engageant à investir dans l’usine via la société d’économie mixte patrimoniale du département. Mais rien n’est joué, le PDG d’Alstom, auditionné vendredi, répétait qu’il ne voyait «pas d’issue structurelle» à la situation du site de Franche-Comté.
L’intersyndicale de l’entreprise a en outre appelé les employés à faire grève et à manifester pendant la réunion, pour montrer la mobilisation des salariés, qui devraient être présents dans leur quasi-totalité.
Et déterminé à maintenir une activité ferroviaire à Belfort https://t.co/hkhBNlM3ZT
— Damien Meslot (@DMeslot) 28 septembre 2016