Les investigations se poursuivent pour identifier formellement les individus à l’origine de la fausse alerte attentat qui a mobilisé samedi des dizaines de policiers en l'église Saint-Leu, située au cœur de Paris. Les auteurs des faits encourent une sanction sévère.
Pour ce type d’infraction, l’article 434-26 du Code pénal prévoit en effet une peine d’emprisonnement de six mois et une amende de 7.500 euros pour le «fait de dénoncer mensongèrement à l'autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d'un crime ou d'un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches».
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L'exemple de l'enseignant affabulateur d'Aubervilliers
Avant les événements de samedi, le précédent exemple de ce type remonte à décembre dernier. Un enseignant d’Aubervilliers avait déclaré s’être fait agresser dans son école par un individu se réclamant de Daesh. Une affabulation qui avait nécessité la mobilisation des forces de l’ordre pour retrouver le prétendu agresseur.
La fausse alerte attentat de l’église Saint-Leu a été revendiquée sur Facebook par deux adolescents de 16 et 17 ans se présentant comme des hackers, fans d’Ulcan. Hacker franco-israélien, ce dernier est un adepte du swatting, pratique qui consiste à propager un canular pour faire intervenir des policiers sous un faux prétexte.