La menace d'attentat jihadiste visant la France est «maximale», a de nouveau averti le Premier ministre Manuel Valls, dimanche 11 septembre, indiquant que des attentats étaient déjoués «tous les jours» dont «au moins deux» cette semaine.
Le Premier ministre n'a toutefois pas donné plus de précision sur ces attaques avortées. «Tous les jours, les services de renseignements, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes», a déclaré le chef du gouvernement, invité du «Grand rendez-vous» sur Europe 1. «Aujourd'hui, la menace est maximale, et nous sommes une cible chacun l'a compris»
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Une première suspecte a été mise en examen et écrouée samedi soir dans la double enquête sur un attentat avorté à la voiture piégée à Paris et sur une autre attaque «imminente» de la part d'un commando de femme jihadistes. Le Premier ministre a également porté à environ 15.000, contre environ 10.000 jusqu'à présent, l'estimation du nombre de personnes radicalisées en France, en dressant un dernier bilan des «filières».
15.000 personnes en voie de radicalisation
«Nous avons près de 700 jihadistes français et résidents en France qui combattent actuellement en Irak et en Syrie», a-t-il rappelé, soulignant que ce chiffre incluait «275 femmes et plusieurs dizaines de mineurs». Toujours en Irak et en Syrie, 196 jihadistes français et résidents ont été tués à ce jour. «Et on peut considérer - je comprends le poids de ces chiffres - qu'il y a à peu près 15.000 personnes qui sont suivies parce qu'elles sont dans un processus de radicalisation», a ajouté le locataire de Matignon.