Le maire de Sisco (Corse) Pierre Vivoni, a déclaré ce vendredi au micro de BFMTV qu'il n'avait pas l'intention de retirer l'arrêté anti-burkini pris dans sa ville, malgré la décision du Conseil d'Etat annulant un arrêté similaire à Villeneuve-Loubet.
Pierre Vivoni a ainsi annoncé qu'il allait tenter de «faire confirmer» son arrêté «au tribunal administratif». «Le Conseil d'Etat ne me demande pas personnellement de le faire, donc je ne souhaite pas le retirer», a-t-il exlpliqué.
A lire aussi : Tout savoir sur le burkini
Le burkini, un «onjet d'ostentation», selon le maire
Le maire de Sisco a justifié sa position en rappellant la «tension très vive» qu'a engendré le port du burkini sur une plage de sa commune. Une rixe avait en effet éclaté entre l'entourage de femmes musulmanes portant le maillot de bain «islamique» et d'autres personnes qui souhaitaient accéder à la plage où il se trouvait. Les cinq personnes impliquées dans la rixe doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Bastia le 15 septembre prochain.
Selon Pierre Vivioni, l'arrêté qu'il a pris vise à «éviter de mettre le feu aux poudres» en autorisant «un objet d'ostentation qui peut être pris pour une provocation», et ne vise rien d'autre que la «sécurité» de toute sa «population».