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Une cagnotte pour offrir un nouveau scooter au héros de Nice

Le Niçois était «prêt à mourir» pour arrêter le massacre. [Valery HACHE / AFP]

Deux amis ont lancé une cagnotte sur Internet pour racheter un scooter à Franck, l’homme qui avait tenté au péril de sa vie d’arrêter Mohamed Lahouaiej Bouhlel lors de l’attentat de Nice.

Son témoignage poignant, dans lequel il expliquait avoir été «prêt à mourir» le soir du 14 juillet pour mettre un terme au massacre, a ému de nombreuses personnes. À tel point que deux d’entre elles, ont décidé de lancer une cagnotte sur le site Leetchi. «S’il n’avait pas ralenti le camion, le terroriste aurait pu tuer d’autres gens. La réactivité qu’il a eue, d’agir en quelques secondes en apercevant ce camion qui déboule de nulle part… On a un héros, là», explique à Nice-Matin Sam, l’un des deux initiateurs de la cagnotte.

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Le but d’une telle démarche : récolter 9.000 euros pour acheter un nouveau deux-roues au héros niçois, «son assurance ne lui remboursant sûrement pas l’intégralité». Ce samedi 23 juillet, l’objectif était déjà largement dépassé, la cagnotte affichant la somme de 13 657 euros. Les deux amis normands précisent que le surplus d’argent récolté servira à «acheter tous les éléments de sécurité pour le scooter» et le reste sera ensuite reversé à une association d’aide aux victimes de l’attentat.

Pétition pour la Légion d'honneur

Outre la cagnotte, un internaute a tenu à saluer le courage de Franck, lançant une pétition en ligne pour qu’il obtienne la Légion d’honneur avec deux autres héros, Gwenaël et Alexandre, qui ont également tenté d’arrêter Mohamed Lahouaiej Bouhlel.

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Le soir du 14 juillet, en découvrant le camion foncer volontairement sur la foule de la Promenade des Anglais, Franck avait tenté de l’arrêter avec son scooter. «J’étais déterminé à aller jusqu’au bout. Je voulais à tout prix l’arrêter », expliquait-il cette semaine. Parvenu à son niveau, il avait alors jeté son véhicule sous les roues du camion, avant de poursuivre sa course. Après avoir réussi à monter aux marches de la cabine, il avait frappé à plusieurs reprises le terroriste, qui le menaçait de son arme.  

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