Huit jours après l'attentat de Nice, 12 personnes "luttent encore pour leur vie", a indiqué ce vendredi le président de la République François Hollande.
Le chef de l'Etat a aussi réaffirmé son soutien au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a "toute sa confiance", alors qu'il est la cible de critiques de la droite, à l'issue d'un conseil de défense à l'Elysée, le quatrième depuis l'attentat du 14 juillet à Nice, qui a fait 84 morts.
Suivez en direct la déclaration du président @fhollande à l'issue du Conseil de défense https://t.co/eGD2nnJuhs #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 22 juillet 2016
Paris va mettre de l'artillerie française à disposition de l'armée irakienne
François Hollande a par ailleurs annoncé sa décision de mettre à disposition des forces irakiennes dans le cadre de la coalition contre Daesh "des moyens d'artillerie", qui seront "sur place le mois prochain".
"Ce matin, en Conseil de défense, j'ai pris la décision dans le cadre de la coalition anti-Daesh de mettre à la disposition des forces irakiennes des moyens d'artillerie. Ils seront sur place le mois prochain", a indiqué le chef de l'Etat et chef des Armées.
"Le Charles de Gaulle sera de nouveau déployé afin de nous permettre d'intensifier nos frappes en Irak et en Syrie" @fhollande #DirectPR
— Élysée (@Elysee) 22 juillet 2016
"L'islam a sa place dans la République"
"L'islam a sa place dans la République, en revanche l'islamisme, le fondamentalisme, est notre ennemi", a ajouté François Hollande, précisant, à propos des "lieux de culte où se fomente l'intolérance": "nous les avons fermés, nous le referons".
Je lance un appel aux Français pour qu'ils fassent bloc, qu'ils soient unis et forts. C'est ainsi que nous remporterons la victoire.
— François Hollande (@fhollande) 22 juillet 2016
"Les terroristes veulent que nous renoncions à la liberté, à l'Etat de droit. C'est sur ce terrain-là aussi qu'ils nous mettent à l'épreuve, pour faire en sorte qu'il puisse y avoir de la confrontation, une stigmatisation à l'égard d'une religion.