Les opérations de police en lien avec l’attentat de Nice ont donné lieu samedi matin à un quiproquo dont les principaux intéressés risquent de se souvenir longtemps.
Ce 16 juillet au matin, plusieurs perquisitions se sont déroulé à Nice et ont débouché sur les interpellations de quatre personnes. L’une des opérations, réalisée dans le centre de la ville, ne s’est toutefois pas déroulée comme prévu, les membres du Raid et du BRI se trompant de porte au moment d’intervenir.
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C’est ainsi que les forces de l’ordre se sont retrouvées au domicile d’un couple d’octogénaires (80 et 82 ans), non sans avoir d’abord défoncé leur porte en tirant dessus. Pour les retraités, il s’agit sans nul doute d’une expérience traumatisante. «Je n’ai jamais rien fait de ma vie. Pourquoi ont-ils fait ça ? Je ne me sens pas bien», a déclaré l’un des occupants à Nice Matin.
De l'autre côté du palier
L’individu recherché était en réalité au même étage, de l’autre coté du palier. Il a été arrêté par la police et figure parmi les cinq personnes placées en garde à vue ce samedi. Les deux octogénaires, eux, ne décolèrent pas. «Quand on casse une porte, on doit savoir qui c’est», s’insurge ainsi l’occupante des lieux.