Les familles et proches des victimes des attentats du 13 novembre sont reçus à partir de ce mardi, durant trois jours, par les juges d’instructions en charge de l’enquête.
Sachant que plus de 1 000 parties civiles sont concernées, les entretiens (aujourd’hui consacrés aux attaques des terrasses et du Stade de France, demain et jeudi au Bataclan) se feront dans une salle spécialement aménagée de l’École militaire, à Paris. Nature du réseau jihadiste, connexions franco-belges, commanditaires présumés, moyens de préparations… les familles de disparus espèrent des réponses aux nombreuses questions encore en suspens, d’autant que certaines d’entre elles s’interrogent sur la sécurité mise en place, le soir du 13 novembre, au Bataclan.
A lire aussi : Frédéric Dabi (Ifop) : "Il y a eu un avant et un après 13 novembre"
Pour certains avocats des proches, cette première rencontre est surtout symbolique, puisque les juges ne diront sans doute pas grand chose qui ne soit déjà sorti dans la presse. Les parties civiles s'attendaient aussi à obtenir des informations sur Salah Abdeslam, entendu vendredi pour la première fois sur le fond par un juge français. Mais le seul membre des commandos parisiens encore en vie a fait valoir son droit au silence, refusant de répondre aux questions du magistrat.