La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a sommé lundi le centre d’essais cliniques Biotrial de Rennes, où un volontaire est mort en janvier, d’agir pour éviter que cet accident ne se reproduise.
Cinq autres participants avaient également été hospitalisés, quatre d’entre eux présentantant des lésions cérébrales. Biotrial devra ainsi fournir un plan d’action d’ici un mois, sous peine de voir son autorisation de recherche suspendue.
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Bien que l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), la police sanitaire, ait confirmé que la réglementation avait été respectée, Marisol Touraine a estimé qu’il était nécessaire de renforcer les conditions d’autorisation des essais.
Ainsi, la ministre a annoncé la création d’ici la fin de l’année, d’une «cellule dédiée aux essais précoces», responsable de l’instruction, de l’évaluation finale et de la décision. Car aujourd’hui, «il n’y a pas de cadre qui s’impose à l’ensemble des essais cliniques», a-t-elle dénoncé. De même, tous les centres devraient être inspectés cette année.