Alors que les ponts du mois de mai offrent l'occasion de prendre un long weekend, peu de Français partent en oubliant les risques de cambriolage. D’après un sondage exclusif de l’institut CSA pour Direct Matin, plus de huit personnes sur dix (84 %) disent prendre des précautions en sécurisant leur logement.
«Tout le monde y pense, et la première réaction est de ne pas afficher son absence sur les réseaux sociaux», explique Jérémie Piquandet, du pôle Society de CSA. En effet, 72 % des sondés disent être discrets sur Facebook ou Twitter, utilisés par les voleurs pour cibler les logements. Les 50-64 ans sont les plus méfiants, puisqu’ils sont 82 % à ne pas évoquer leur départ sur Internet, contre 56 % des 15-24 ans.
Les seniors se tournent davantage vers un moyen de prévention plus classique. Alors qu’un Français sur deux (51 %) demande au voisinage de relever son courrier, cette proportion monte à 70 % pour les plus de 65 ans.
Les Franciliens vulnérables
Même s’ils se sentent concernés, les Français ne cèdent pas pour autant à la paranoïa, les autres gestes de prévention étant moins fréquents. Seules quatre personnes sur dix (44 %) disent ainsi renforcer leurs serrures. Sur ce point, les Franciliens semblent plus inquiets, puisque 56 % d’entre eux changent leurs installations. La même proportion est présente du côté des 65 ans et plus : «les personnes âgées sont plus souvent propriétaires que locataires. Or, quand on loue un logement, il est plus compliqué de changer les serrures», analyse Jérémie Piquandet.
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Par ailleurs, moins d’un sondé sur trois (31 %) prévient les forces de l’ordre de son départ ou branche un détecteur de présence. De même, seule une personne sur quatre (27 %) simule sa présence en laissant lumière ou radio allumée. Une habitude, là encore, particulièrement plébiscitée par les 65 ans et plus (34 %). Ces pratiques concernent davantage les hommes (36 %), qui semblent plus méfiants que les femmes (26 %).