La menace liée à une nappe de pétrole de deux kilomètres de long et un demi kilomètre de large s’éloigne d’heure en heure des côtes françaises.
Cette nappe de pétrole était apparue au large de la Riviera italienne vraisemblablement suite à la fuite d’un oléoduc d’une raffinerie située au nord de Gênes (Italie), le week-end dernier. Malgré la construction rapide d’une digue provisoire - détruite par de fortes pluies dans la nuit de vendredi à samedi - une grande quantité de pétrole s’était répandue vers l’ouest du port de Gênes, faisant craindre une marée noire sur les plages italiennes et françaises.
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Finalement, en raison de conditions météorologiques favorables (d’intenses pluies), la nappe de pétrole s’est en grande partie dissoute, selon le commandant du port de Gênes. Le brut s’est éparpillé en petites nappes, le rendant plus facile à traiter lors des opérations de nettoyage. Une situation qui permet aujourd'hui au commandant Giovanni Pettorino d’affirmer qu'une éventuelle marée noire ne touchera pas la France. Une déclaration qui risque de soulager le secteur touristique de la région.
Par ailleurs, le risque de nouvelles fuites d'hydrocarbures est également écarté. Les autorités portuaires de Gênes et le gouvernement ont ainsi affirmé samedi que les barrières flottantes mises en place dans l'embouchure du torrent s'étaient montrées efficaces. «La situation est délicate mais sous contrôle», a déclaré le ministre des Transports et des Infrastructures Graziano Delrio,