Une erreur rocambolesque. En novembre dernier une faute d'orthographe a offert à un détenu du Pontet (Vaucluse) une permission inespérée et il en a profité pour se faire la belle.
Sa cavale n’a pas duré bien longtemps, puisque 15 jours après, Mohammed El Abassi, 34 ans, était interpellé dans l’agglomération de Lille.
Pour comprendre cette incroyable méprise, il faut remonter au 3 novembre dernier. Ce jour-là, un juge d'application des peines d'Avignon accorde une permission de sortie à un détenu nommé El Abbassi, afin qu'il effectue des démarches en vue de sa libération.
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Mais au greffe du centre pénitentiaire du Pontet, un "b" se perd dans la patronyme du détenu, et la permission de sortie est adressée par erreur à El Abassi, condamné, lui, en mars 2015 à 10 ans de prison pour un vol avec violence.
Dans sa prison, l'homme échappe au contrôle des empreintes digitales en raison d'un bandage à la main. La confusion entre les deux individus ne sera constatée que quelques heures après son départ, mais trop tard.
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Jugé mercredi, le ministère public avec réclamé un an de prison contre Mohammed El Abassi pour cette cavale singulière. Le tribunal l'a finalement relaxé pour «défaut de matérialité de l'infraction». Il a néanmoins écopé de 18 mois de prison pour une précédente évasion, en août, d'un hôpital psychiatrique, et de 5 ans de prison pour avoir volé, avec violence, le sac à main d'une octogénaire. Il est désormais incarcéré à Luynes (Bouches-du-Rhône).