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Saône-et-Loire : une information judiciaire ouverte après la disparition d'une mère et ses enfants

"Aucun mouvement bancaire, ni appel téléphonique" n'ont été constatés depuis la disparition de la mère et de ses deux enfants. [KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour "disparitions inquiétantes" après qu'une mère et ses deux enfants n'ont pas donné de nouvelles depuis le 28 janvier, a-t-on appris auprès du procureur de Chalon-sur-Saône, Christophe Rode.

Résidant à Saint-Romain-sous-Gourdon (Saône-et-Loire), Sophie Zizzutto, 39 ans, a été vue la dernière fois quand elle est allée chercher ses deux enfants, une fillette de 7 ans et un garçon de 3 ans, à l'école le 28 janvier en fin d'après-midi. Leur disparition a été signalée le 31 janvier par son ex-mari, inquiet de ne pas parvenir à la joindre.

"Aucun mouvement bancaire, ni appel téléphonique" n'ont été constatés depuis leur disparition, selon Christophe Rode, qui a ajouté qu'"aucune piste" n'était "écartée". La mère de famille est partie sans son téléphone portable.

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La gendarmerie de Mâcon, chargée de l'enquête, avait diffusé un appel à témoin début février en signalant que Sophie Zizzutto était susceptible de circuler à bord de son véhicule, une Citroën Saxo grise, immatriculée CE-311-VK.

Décrite comme "fragile psychologiquement", la trentenaire vivait séparée du père de ses enfants, mais elle entretenait de "bonnes relations" avec ce dernier, selon le procureur. Son ex-mari, Vincent Zizzutto, l'a décrite à l'AFP comme "une bonne mère", qui "aime ses enfants", dont ils avaient la garde partagée. "On est tous dans l'incompréhension, son dernier appel remonte au 28 janvier à 17h quand elle a réactivé ses droits à Pôle Emploi", a-t-il déclaré à l'AFP, estimant que cela "ne correspond pas (à l'attitude de) quelqu'un qui veut disparaître".

Entouré d'un collectif qui le soutient dans ses recherches, Vincent Zizzutto a lancé un message à son ex-femme pour qu'elle n'aie "pas peur de revenir". "Je n'ai pas de rancoeur envers mon ex-femme, je veux qu'elle aille mieux et ni moi, ni ma famille, ni la sienne, n'allons la juger", a-t-il poursuivi. "Je me battrai le temps qu'il faudra", a-t-il dit.

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