Le bureau de conciliation des Prud’hommes doit se prononcer ce jeudi sur le sort de onze «dames-pipi» de la Ville de Paris.
Ces dernières réclament depuis mi-juillet d’être reprises dans les effectifs de la nouvelle société d’exploitation des toilettes publiques parisiennes, Sarivo. L’entreprise, qui avait repris l’été dernier le contrat de la société Stem, refuse depuis d’engager ses anciennes salariées, malgré une convention collective qui prévoit un transfert d’effectifs en cas de changement d’exploitant.
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Déboutées une première fois par le conseil des Prud’hommes en septembre, puis passées en novembre devant la Cour d’appel qui n’avait pas pris position, les plaignantes jouent leur dernière carte dans cette affaire. Sensible à leur détresse, la mairie de Paris leur a fait des propositions de postes d’agents de propreté dans les écoles. Des processus de recrutement sont actuellement en cours, alors que deux d’entre elles sont en congé maladie et trois sont parties en retraite.